
Adrienne Hérritier & Martin Rhodes(eds.), New Modes of Governance in Europe. Governing in the Shadow of Hierarchy, London, Palgrave Studies in European Union Politics, Palgrave Macmillan, 2011
Author: Cristina Dogot
The evolution of the European integration process became necessary,
at the internal level of the Union, in order to improve relations between its
different political, economical or social actors, as well as to reduce the distance
between the levels of classical government and the economic and social agents.
Hence, a volume that focuses on the new models of European governance,
following both the theoretical and analytical perspectives, can only play a
positive role in understanding the new European realities. The main merit of
the present volume becomes thus, the deconstruction of a concept, starting
from its theories and practices.

Les modeles de gouvernance europeenne peuvent etre appliques en Amerique Latine?
Author: Tatiana Enache
L’Amérique Latine se trouve dans un processus accéléré de démocratisation.
La Banque Mondiale (BM), le Programme des Nations Unies pour le Développement
(PNUD) et d’autres organismes internationaux se proposent appuyer ce processus. Dans
ce sens, grâce aux expériences de l’UE sur la gouvernabilité, gouvernance et la bonne
gouvernance, elles se proposent fixer des modèles universellement valables pour que les pays en
voie de développement puissent obtenir ces objectifs. Mais, les caractéristiques spécifiques du
continent latino-américain, avec des racines importantes depuis la Colonie, ont des difficultés
pour adopter les modèles européennes de gouvernance. Dans ce contexte, se pose la question
de détecter quelles sont les difficultés pour les adopter en Amérique Latine. L’article analyse
les processus de démocratisation de la région pendant les derniers vingt ans et les efforts de la
Banque Mondiale pour répéter les schémas déjà appliquées dans les pays développés. Sortent
en relief les difficultés rencontrées à cause des caractéristiques mentionnées. Les pas parcourus
par les pays latino-américains pour trouver des voies propres afin de développer la démocratie,
montrent que ces mécanismes ne peuvent pas être appliqués mécaniquement.

Appartenances partagées en Europe centrale et orientale
Author:Joëlle le MORZELLEC
Evoquer l’Europe centrale et orientale en termes d’appartenances, et voire d’identités partagées, au regard de l’Union européenne et de la Francophonie, n’est pas sans risques. C’est presqu’une mission impossible en un temps très bref. Le sujet pourrait même constituer bien davantage que celui d’une unique thèse, tellement il est vaste.
C’est la raison pour laquelle cette contribution, qui ne sera qu’un survol, s’efforcera de mettre l’accent, au-delà des fractures, considérables dans cet espace, sur ce qui peut constituer la volonté d’une compréhension commune, avant même un désir de vivre ensemble, car tous n’ont pas atteint la même étape sur un tel chemin.
Le propos ne sera pas exactement celui du juriste, ni celui de l’historien, ni du géographe, ni du politique, mais plutôt la perception de celui qui a porté ses pas, voire vécu dans cet espace immense qui fit l’objet de tant de conquêtes, de rêves inachevés, mais aussi de tragédies inscrites dans la mémoire de l’Histoire.
En effet, il convient tout d’abord de s’entendre sur la définition de cet espace : quels seront les états qui feront partie de l’étude ? Ensuite, en ayant présent à l’esprit leur histoire individuelle, ancienne, contemporaine ou récente, si prégnante et diverse, s’imposera l’évocation des facteurs qui les rapprochent les uns des autres, plutôt que ce qui les sépare. Mais nous ne serions pas complets si nous raisonnions seulement en termes d’« états », et de données politiques, sans évoquer l’existence des peuples, certains encore divisés, ou connaissant encore la souffrance, donc des « minorités nationales », et en omettant de souligner les appartenances religieuses. D’où à nouveau cette remarque sur l’étendue et la complexité d’un tel sujet. Définissons d’abord le cadre spatial de cette étude ; puis procédons à la recherche de traits communs qui dénoteraient la manifestation d’une volonté d’appartenance partagée, plus que véritablement l’existence d’une identité. L’identité s’accorde avec la nation, mais pas avec une organisation internationale, car la nation suppose un attachement, viscéral, né au cours des siècles qui l’ont forgée, un passé commun de gloires et de souffrances.

Albania between two myths: European Union and the United States of AmericaFrom 1989 to 2011
Author: Ervilda Smajlaj
The fact that the Balkans represent an extremely complex reality is widely known. It is impossible to forget the famous phrase of Winston Churchill, according to which ‘‘the Balkans produce more history than they are able to consume’’. This statement retains all its relevance even today. Within this scenario, Albania plays a strategic role. The sudden collapse of the Communist regime brought the country into a state of semi-anarchy. The Albanian transition from dictatorship to democracy has gone through several phases, a number of which dramatic in some ways. The events, both positive and negative, which took place in the region, have had a relevant impact on surrounding areas and have significantly affected the positions of the major global players. The present study focuses especially on the influence that two important western powers, the European Union and the United States of America, with two different models of governance, have in Albania and highlights their important support in the process of democratization after the fall of Communism in 1992. This essay analyzes the importance of these two international actors in the Albanian political and economical reforms, as well as the role of Albania in their politics and the factors that determine these relations.